Chaque principe a-t-il une fin?
Il serait plus facile de définir un début, de marquer un point de départ, mais il est possible de marquer ce point de départ quand ... y a-t-il vraiment une fin à la chose précédente? Pouvez-vous définir un moment qui marque la fin? QPeut-être que la clé n'est pas de voir le début ou la fin, mais de ne pas ignorer la transition. Le passage d’une émotion à une autre ou d’un événement à un autre peut ne pas être marqué par cette dichotomie début-fin, mais par une évolution..
La loi de conservation de l'énergie explique que l'énergie n'est ni créée ni détruite. De même, qu’il serait beau de penser que nous sommes une énergie pure, pour rester et périr d’une manière différente, déguisés.
La vérité est que les émotions se transforment, se développent, expérimentent une continuité et pourtant… nous passons de l'amour à la haine et à l'indifférence et vice versa. Nous passons du plaisir au dégoût, de la peur à la curiosité, du désir au dégoût. De cette façon, la question se pose de savoir si nous en finissons un pour en commencer un autre. Dans quelle mesure la nouvelle émotion est une transformation de la précédente?
Les émotions disparaissent-elles ou sont-elles transformées??
Nous ne pouvons pas cesser de ressentir une personne qui disparaît ou arrêter de voir parce qu'elle n'est plus devant nous. Les souvenirs sont enregistrés dans notre mémoire et au moment le plus inattendu ils passent sans appeler la pièce de notre conscience. Les regards sont croisés, une chanson sonne, on voit une image ou on laisse notre imagination s'envoler quand on rêve. C'est comme ça quand ils réapparaissent, la façon dont ils ne meurent pas et ils restent dans notre cerveau ou notre cœur.
Les souvenirs ne nous abandonnent pas et continuent d'être de notre côté mais d'une manière différente. Transformé mais sans cesser d'être, sans cesser, d'avoir un début mais sans trouver sa fin.
Il est presque impossible de faire une transformation complète, une disparition instantanée. Ils ne meurent pas ou ils nous laissent, comme les grandes figures, nous resterons ici, comme tous ceux qui passent notre vie. C'est ainsi qu'ils vont réapparaître quand on lit un livre, qu'on pense à eux, qu'on écoute leurs versets ou que l'on regarde leurs images, quand on rit pour eux ou quand une larme coule sur notre visage et qu'on les aime à nouveau.
Le début, c'est savoir faire un trou dans une âme, ne pas y périr, savoir comment renaître et savoir pourquoi un jour nous sommes venus à exister et à y être. Porque nous mourons seulement quand nous tombons dans l'oubli, seule la fin viendra quand personne ne se souviendra de nous.
Que pouvons-nous faire alors avec ces souvenirs qui nous accompagnent et que nous voulons oublier?
La clé serait de ne pas emprisonner de souvenirs. Si nous comprenons que la difficulté est de leur donner une fin, nous n'essaierons pas de les effacer, mais de les transformer, de leur donner une nouvelle identité. C'est ainsi qu'ils chercheront eux-mêmes leur trou et apparaîtront différemment, non pas oubliés mais déguisés.
Les tentatives de répression sont souvent la colle qui les fixe dans notre mémoire et les rend récurrentes. Par exemple, essayez d'attirer une conscience ou une voiture rouge ou un éléphant bleu. Il est presque impossible de ne pas visualiser une image lorsque nous nous efforçons de l'éloigner de la même manière que nous éloignerions un objet: par la force.
Lorsque nous intégrons les souvenirs et que nous n'exerçons aucune force sur eux, ils coulent et recherchent leur chemin le plus correct, leur nouvelle fonction en nous. Ce sera là où ils s’établiront et où nous saurons comment les renvoyer s’ils tombent dans notre conscience de manière inopportun.
Nous sommes chacun de nos faits, nous sommes chacun de nos émotions, nous sommes chacun de nos souvenirs et de nos expériences. Ils font partie de chacun, ils nous construisent et nous rendent tels que nous sommes. Nous avons eu un début quand nous sommes apparus dans l'esprit et dans le désir de quelqu'un mais nous n'avons pas de fin, mais une poussée et un développement de l'identité de chacun.
On ne commence pas à la naissance, on n'a pas de fin quand on meurt. Chaque fois qu'il y a quelqu'un qui pense ou nous souhaite, qui se souvient de nous ou qui nous aime, nous continuerons d'exister. Ce sera la magie créée pour ne pas disparaître.
Définir notre principe et travaillons afin que nous ne trouvions pas la fin. Nous ne stagnons pas dans un cercle qui ne nous permet pas d’avancer, car l’éternité est quelque chose qui dépasse tout ce qui est matériel.
S'aimer soi-même: le début d'une histoire d'amour éternel S'aimer signifie s'accepter soi-même sans condition. Avec le sentiment d'être digne et méritant d'amour et de profiter de toute la beauté à notre portée. Lire plus "On ne commence pas à la naissance, on n'a pas de fin quand on meurt. Chaque fois qu'il y a quelqu'un qui pense ou nous souhaite, qui se souvient de nous ou qui nous aime, nous continuerons d'exister. Ce sera la magie créée pour ne pas disparaître.