Trouble post-traumatique dû à l'amertume
L'amertume émerge quand notre ton vital est teinté de pessimisme, une mauvaise humeur constante et manque de joie. Ainsi, assumant l'injustice comme inhérente à l'existence humaine, l'homme aigri se réfugie dans une morale rigide et, se nourrissant d'un désir impérieux de vengeance, devient toxique pour lui-même et pour ceux qui vivent avec lui. Dans cet article de Psychology Online, nous allons vous découvrir Quel est le désordre post-traumatique dû à l'amertume afin que vous sachiez mieux la nature de ce sentiment.
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- L'importance des expériences vécues
- Vulnérabilité et résilience
- Critères de diagnostic du trouble post-traumatique dû à l'amertume
Quel est le trouble de l'amertume
L'amertume est un Sentiment mêlé de colère et de frustration cela se produit lorsque quelqu'un vit une situation ou une action injuste. Les personnes touchées par le trouble de l'amertume réagissent d'abord avec une attitude de protestation ou d'agression, mais se résignent avec le temps et finissent par se rétracter..
Se sentant traités injustement, ils sont pris dans une tristesse récurrente. D'une certaine manière, la leçon la plus éclairante que les personnes amères puissent nous offrir est que l'opposé de la folie est la joie, pas la santé mentale..
L'importance des expériences vécues
Chacun de nous doit faire face, avec ses ressources cognitives et émotionnelles, votre propre expérience. Il est évident que certaines expériences nous perturbent et peuvent nous plonger dans le désespoir ou l’impuissance..
Par contre, l'expérience nous montre avec insistance qu'avant le même événement, certaines personnes souffrent d'une amertume persistante, tandis que d'autres, tôt ou tard, surmontent l'expérience ou la considèrent même comme une source de croissance. Ce qui semble évident, c'est que l'amertume ou la joie dépend de l'expérience et valeurs personnelles plus que l'événement lui-même.
Notre liberté primordiale est basée sur notre façon de “regarder” le monde: si nous acceptons avec sérénité l’inévitable et si nous ne cessons pas d’essayer constamment de créer un monde meilleur, nous serons en mesure de comprendre et de sentir que le monde n’a pas conspiré pour nous rendre la vie dure. Dès que nous pourrons nous dépouiller du rôle des victimes et présumer que nos actions peuvent atténuer l'injustice du monde - aussi minime soit-il -, la joie germera.
Vulnérabilité et résilience
La vulnérabilité (sensibilité au fardeau) et la résilience (capacité psychique à surmonter des situations défavorables) sont deux caractéristiques qui influencent dans l'évaluation et la gestion d'un stress (expériences qui bouleversent, un divorce, un décès de la famille, un licenciement ...).
Nous avons tous un niveau de vulnérabilité qui définit notre capacité à nous maintenir dans un certain équilibre psychologique: dès que des charges sont accumulées (un travail exigeant, un amour brisé, un décès, un accident ...), il faut plus de ressources..
Il y a ce qu'on pourrait appeler un “niveau d'ébullition” -une expérience très traumatisante, une accumulation de petits traumatismes ou une situation de défense temporaire qui nous déséquilibre. La capacité de revenir à notre équilibre (niveau de base) est la résilience. C'est la capacité de revivre avec joie - d'avoir appris et métabolisé les expériences traumatiques vécues - sans ressentiment ni amertume.
Critères de diagnostic du trouble post-traumatique dû à l'amertume
Le concept de stress post-traumatique dû à l’amertume dépend de la Trouble de stress post-traumatique (SSPT). La principale différence est que le SSPT, selon l’OMS, est une conséquence de la “un événement extraordinairement menaçant ou catastrophique qui conduirait au désespoir profond de presque tout le monde”(une guerre, une torture, une violence ou une catastrophe naturelle), tandis que l'amertume, par contre, peut se produire en raison d'événements relativement triviaux.
Ainsi, l’étiologie des troubles post-traumatiques dus à l’amertume doit être recherchée chez environnement de travail ou en famille. Une autre dissemblance des troubles est la symptomatologie. Le trouble post-traumatique dû à l'amertume a sa propre entité en ce sens qu'il présente une symptomatologie spécifique: il partage les symptômes du SSPT et de la dépression (souvenirs pénibles, anhédonie, perte d'énergie, symptômes somatiques ...), mais leur grief, leur colère et leur frustration prédominent..