Fatigue de la santé mentale atteinte à la vie privée par les réseaux sociaux

On estime qu'en 2017, plus de 2 700 millions de personnes utilisaient les réseaux sociaux. Cela signifie que ni plus ni moins, 37% de la population mondiale ne souhaite pas partager ses goûts, ses passe-temps et sa vie privée avec le reste de l'humanité..

Malgré le fait que chaque personne soit libre de publier ce qu’elle veut, la possibilité de partager ses expériences quotidiennes au moyen de réseaux sociaux rend la frontière entre la vie publique et la vie privée plus étroite, ce qui se traduit par: un nouveau problème de santé mentale appelé fatigue liée à la vie privée.

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Quelle est la fatigue de la vie privée?

La fatigue de la vie privée est en train de constituer une nouvelle modification psychologique qui, bien que pour le moment, il n'est inclus dans aucun manuel d'évaluation et de diagnostic, a été observé et manifesté chez un grand nombre de personnes.

Un groupe de recherche composé de psychologues de l'Institut national des sciences et de la technologie à Ulsan, en Corée du Sud, a évalué la manière dont les utilisateurs de réseaux sociaux font face à la ligne de démarcation qui sépare le privé du public..

Après une longue période de recherche et d’évaluation, ils ont constaté qu’un grand nombre d’utilisateurs présentaient des symptômes similaires à ceux de la fatigue psychologique causée par une préoccupation excessive et constante face aux menaces et aux risques encourus. le manque de confidentialité dans les réseaux.

Cet état psychologique a été baptisé «fatigue de la vie privée», caractérisé par provoquer une sensation de fatigue psychologique liés par le manque de compétences de la personne pour gérer efficacement sa vie privée et ses informations intimes sur Internet et les réseaux sociaux.

La théorie principale de ces chercheurs est que, même si son intensité peut varier, la fatigue de la vie privée affecte la plupart des utilisateurs actifs des réseaux sociaux. La raison en est que certains utilisateurs ont l'obligation ou la nécessité de séparer en permanence les informations confidentielles et qu'elles peuvent être publiques ou partagées avec le reste du monde, afin de protéger leur vie privée..

Cette "vigilance" constante peut provoquer la fatigue susmentionnée liée à la vie privée, ce qui amène également les gens à baisser la garde eux-mêmes en raison de la fatigue et génère un sentiment de frustration..

Certaines situations pouvant illustrer ce type de fatigue liée à la vie privée sont les moments où nous ne savons pas clairement s'il faut publier une photo ou une publication sur les réseaux, car ne sachant pas clairement tracer la ligne de démarcation entre public et privé, Cela nous donne un sentiment de malaise ou d’inquiétude à la pensée que nous n'exposons pas trop.

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Qu'ont découvert les études??

Grâce aux enquêtes menées par le groupe de psychologues d’Ulsan, on suppose qu’il existe deux types de réactions au conflit de la vie privée..

D'un côté, cela se produit chez ceux qui craignent d'être trop exposés mais qui ont les compétences nécessaires pour y faire face, de sorte qu'ils ne se sentent pas fatigués et ont tendance à ne pas diffuser certains types d'informations personnelles sur les réseaux.

D'autre part, il existe d'autres types d'utilisateurs de réseaux sociaux qui, en plus de craindre de mettre leur vie privée en péril, ne disposent pas d'assez d'outils pour différencier les informations considérées comme personnelles ou publiques et finissent par perdre leur volonté. contrôler cette séparation.

Cette fatigue psychologique amène les personnes concernées à partager du contenu personnel sur les réseaux sociaux sans se soucier de la nature de ces contenus. La principale raison est que la fatigue de la vie privée génère un tel épuisement psychologique qui fait que les gens oublient la nécessité de protéger leur vie privée. les risques liés à une exposition excessive du public.

Le paradoxe de la vie privée

À la suite de cette fatigue, un phénomène connu sous le terme de "paradoxe de la vie privée" se produit. Ce concept fait référence au fait que les utilisateurs de réseaux sociaux maintiennent l'habitude de publier des informations personnelles malgré des préoccupations concernant votre vie privée.

Ce paradoxe ne concerne pas seulement la fatigue de la vie privée, mais s’appuie sur de nombreux autres facteurs ou agents psychologiques internes, tels que le besoin de s'affirmer et le besoin de sentir qu’il fait partie d’un groupe de personnes ou d’une communauté..

La vie privée a traditionnellement été comprise comme une zone ou une zone de la vie intime de chaque personne, qui se déroule dans un espace privé et généralement confidentiel. Cependant, cette notion de vie privée a évolué au fil des ans et l’émergence de réseaux sociaux.

Il y a quelques années, il serait impensable de publier une photo dans laquelle nous nous trouvons dans l'intimité de notre maison. Mais avec la montée des réseaux sociaux, la vie privée est devenue un outil d'exposition au monde, à travers lequel exprimer ce que nous ressentons ou combien nous sommes fiers de faire tout type d'activité.

Cela fait que l'identité individuelle de chaque personne est formée autour d'une identité de communauté, ce qui renforce (ou parfois punit) cette identité par le nombre de goûts accordés dans une publication. Par conséquent, il est de plus en plus difficile d’établir une frontière entre le public et les particuliers ou les particuliers..

Quels symptômes présente-t-il?

Enfin, l'équipe de recherche qui a proposé le terme de fatigue liée à la vie privée a établi une série de symptômes qui se développent à mesure que la fatigue causée par cette préoccupation constante progresse..

Au début, la symptomatologie apparaît de la même manière que dans d'autres types de fatigue. La personne est tellement surchargée par les exigences que son propre souci de la vie privée l'exige. finit par déclencher dans un épuisement psychologique continu.

Ce sentiment d’épuisement psychologique permanent augmente progressivement jusqu’à cela devient frustration, désespoir ou déception. La personne ressent une sensation semblable à celle de l’impuissance acquise, car elle estime que rien de ce qu’elle fera ne pourra éviter d’être exposée à travers les réseaux sociaux..

Par conséquent, comme pour le processus de défense, la personne cesse de lutter pour maintenir cette confidentialité, ce qui signifie qu'elle cesse de se préoccuper du contenu publié sur les réseaux sociaux pouvant être considéré comme public ou, au contraire, trop privé..

Y a-t-il un type de traitement?

Comme il s’agit d’un trouble psychologique qui reste à déterminer, il n’existe pas de directives spécifiques en matière de traitement ou d’intervention. Cependant, il est recommandé que toutes les personnes qui se sentent dépassées par cette préoccupation constante aller chez un professionnel en psychologie pour effectuer une évaluation et une éventuelle intervention individualisée.