Loi de Fechner
L'un des plus important de la psychologie est l'analyse fonctionnelle entre les stimuli physiques et les réponses effectrices ou ouvertes (internes), ce qui a conduit à l’établissement de lois psychophysiques. L'étude des stimuli et des réponses observables publiquement a permis de connaître le conditionnement sensorimoteur. Mais on peut aussi être intéressé à savoir comment les stimuli externes produisent des réponses intérieures, qui seraient des expériences subjectives accessibles uniquement par le biais processus introspectifs, c'est le cas des sensations.
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Fechner, basé sur la loi de Weber, a essayé de mesurer l'expérience sensorielle non par référence à des mesures physiques mais par le biais du djp du seuil différentiel. Ainsi, grâce à l'accumulation de djp, il pouvait mesurer le continuum psychique et le relier au continuum physique. Il postulait donc l'égalité du djp pour pouvoir les utiliser comme standard de mesure.
Il est parti pour élaborer sa loi de:
- un principe: la loi de Weber;
- un postulat: l'égalité des différences discernables avec précision.
L'énoncé de la loi est le suivant: "l'intensité de la sensation est proportionnelle au logarithme de l'intensité du stimulus".
La formulation mathématique de sa loi est la suivante:
S = K logeE + C = Loi de Fechner
Avec cette formulation, Fechner défend le fait que lorsque l'intensité du stimulus augmente en fonction d'une progression géométrique, la sensation augmente en fonction d'une progression arithmétique..
Sa loi comporte trois conditions:
- Il mesure indirectement la sensorialité puisqu'il ne permet de mesurer la sensation que par référence à l'accumulation de djp aux grandeurs physiques du stimulus (pour cette raison, ces échelles sont appelées cumulatives ou de confusion, c'est-à-dire qu'elles n'expriment pas des unités de mesure de subjectivité).
- Leurs mesures correspondent à une échelle d'intervalle et non à une échelle de raison, de sorte que les opérations de transformation pouvant être effectuées avec la loi sont limitées.
- L'égalité du "d.j.p." a finalement été rejeté par la psychophysique moderne, car ils sont proportionnels à l'ampleur des stimuli.
La psychophysique moderne établit deux critiques:
- le dernier point précédent
- la loi n'est respectée que pour les valeurs intermédiaires, comme ce fut le cas avec la loi de Weber.