Les 15 meilleurs courts poèmes (d'auteurs célèbres et anonymes)
Le mot "poésie" vient du latin poiesis, qui signifie "qualité de la création, de la fabrication ou de la production". C'est un acte créatif où l'esthétique et la beauté se manifestent à travers le mot. La poésie est un genre littéraire associé à la capacité d'expression et à la sensibilité artistique qui se présente sous la forme d'un couplet ou parfois de prose..
Dans cet article, vous trouverez une sélection de courts poèmes d'auteurs célèbres et anonymes.
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Les 15 meilleurs courts poèmes
Il y a d'innombrables poètes et poétesses qui nous ont donné une partie de leur sensibilité artistique à travers des textes merveilleux. Dans cet article, vous trouverez de courts poèmes de célèbres auteurs latino-américains et espagnols, ainsi que des poètes anonymes.
1. Ici (Octavio Paz)
Mes pas dans cette rue Ils résonnent Dans une autre rue Où j'entends mes pas En passant dans cette rue Où seul le brouillard est réel.
2. À un général (Julio Cortázar)
Région de mains sales d'enfants brosses sans poils brosses à dents à l'envers
Zone où le rat est anobli et où il y a d'innombrables drapeaux et où l'on chante des cantiques et où quelqu'un vous excite, fils de pute, une médaille sur la poitrine
Et tu pourris pareil.
3. Chaque fois que je pense à toi (Anonyme)
Chaque fois que je pense à toi, mes yeux se brisent en larmes; et très triste je me demande pourquoi je t'aime tellement?
4. Syndrome (Mario Benedetti)
J'ai encore presque toutes mes dents, presque tous mes cheveux et très peu de cheveux gris que je peux faire et casser l'amour, grimper une échelle deux par deux et courir à quarante mètres derrière le bus, je ne devrais donc pas me sentir vieux, mais le gros problème est qu'avant, je n'avais pas remarqué dans ces détails.
5. Les nuits claires (Gloria Fuentes)
Les nuits claires, je résous le problème de la solitude d'être. J'invite la lune et avec mon ombre nous sommes trois.
6. Orthographe d'harmonie (Antonio Machado)
Des sorts d'harmonie qui répètent une main inexpérimentée.
Je suis malade Cacophonie du piano éternel que j’ai entendu enfant rêver ... Je ne sais pas avec quoi, avec quelque chose qui ne venait pas, tout ce qui était déjà parti.
7. adieu (Alejandra Pizarnik)
Un feu abandonné tue sa lumière. Sa chanson monte un oiseau amoureux. Tant de créatures avides dans mon silence et cette petite pluie qui m'accompagne.
8. Dévoilé (Gabriela Mistral)
Comme je suis reine et mendiante, je vis maintenant dans un frémissement pur que tu me quittes, et je te demande, pâle, toutes les heures: "Es-tu toujours avec moi? Oui, ne t'éloigne pas!"
Je voudrais faire les marches souriant et confiant maintenant que vous êtes venu; mais même dans le sommeil, je redoute et je me pose des questions entre les rêves: "Tu n'es pas parti?"
9. Rima LX (Gustavo Adolfo Bécquer)
Ma vie est un terrain vague, une fleur que je touche défolie; que dans ma manière fatale quelqu'un va semer le mal afin que je le ramasse.
10. Je me souviens que je pars (Nezahualcoyotl)
Avec quoi dois-je partir? Est-ce que je ne laisserai rien derrière moi sur la terre? Comment mon coeur devrait-il agir? En vain venons-nous vivre, pour germer sur la terre? Laisse au moins des fleurs Laisse au moins des chansons
11. Vos yeux sont étoiles (Anonyme)
Tes yeux sont des étoiles, tes lèvres, du velours et un amour semblable à celui que je ressens, il est impossible de le cacher.
12. Les montagnes russes (Nicanor Parra)
Pendant un demi-siècle, la poésie était le paradis du fou solennel. Jusqu'à ce que je vienne et je me suis installé avec mes montagnes russes.
Monte, si tu veux. Bien sûr, je ne réponds pas s’ils descendent en jetant du sang par la bouche ou le nez.
13. Quand la mer est ronde (Anonyme)
Quand la mer sera ronde et que le soleil cessera de briller, ce sera le jour où vous pourrez oublier.
14. Amérique, je n'invoque pas ton nom en vain (Pablo Neruda)
AMÉRIQUE, je n’invoque pas votre nom en vain. Quand je tiens l'épée contre mon coeur, quand je la tiens dans mon âme, la fuite, quand à travers vos fenêtres un nouveau jour vous pénètre, je suis et je suis dans la lumière qui me produit, je vis dans l'ombre qui me détermine, je dors et me réveille dans votre essentiel aurore: douce comme du raisin, et terrible, conductrice de sucre et de punition, trempée dans le sperme de votre espèce, sucée dans le sang de votre héritage.
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15. Les six cordes (Federico García Lorca)
La guitare
fait pleurer les rêves.
Le sanglot des âmes
perdu
ça s'échappe par sa bouche
ronde.
Et comme la tarentule,
tisse une grande star
chasser les soupirs,
ils flottent dans leur noir
réservoir d'eau en bois.